Restitution du sondage IFOP : Sécurité routière - 20 ans après le plan Chirac, où en est-on ?

A l'occasion de la présentation des résultats du sondage Ifop "Sécurité routière : 20 ans après le plan Chirac, où en est-on ?" organisée par le SER le 16 février 2022, son Président, Dominique Mondé, a réuni les médias spécialisés afin de décrypter les conclusions du sondage en présence de Frédéric Dabi, Directeur Général Opinion au groupe Ifop.

Dans un contexte de reprise de la mobilité des Français et du boom des mobilités alternatives, les équipements de la route sont plus que jamais une priorité majeure pour la sécurité routière, à l’heure où la mortalité sur nos routes françaises repart à la hausse et qu’il y a encore 2500 tués par an !

Face à ce constat, le SER s’est penché, à travers une étude réalisée avec l’Ifop, sur la perception des Français sur la sécurité routière, les équipements de la route et leur protection.

20 ans après le Plan Chirac : quel est l’état de nos routes et de nos équipements ? Le SER décrypte pour vous les grands enseignements !

Equipements de la route et sécurité routière 

  • 85% des Français estiment que la sécurité sur la route des conducteurs de voiture est prise en compte, les conducteurs partagent ce sentiment s’agissant de leur sécurité personnelle également.
  • Les avis sont plus partagés pour les piétons et les motards. Notons d’ailleurs que pour les cyclistes,  65% estiment qu’ils ne sont pas sécurité lors de leurs déplacements.
  • Les trottinettes génèrent aussi beaucoup d’inquiétudes avec 62% de sentiments d’insécurité lors des déplacements.
  • Les réponses autour des moyens prioritaires pour améliorer la sécurité de la route sont assez éclatées néanmoins « améliorer l’état du réseau et de ses équipements » est l’action prioritaire à mener pour 52% des Français.

Adaptation des équipements de la route aux enjeux sociétaux

  • La route est perçue comme peu adaptée aux personnes vulnérables : 66% des sondés estiment que la route est inadaptée aux personnes âgées et 74% qui la jugent inadaptée aux personnes en situation de handicap.
  • Les mesures phrases plébiscitées par les Français pour améliorer la circulation des personnes vulnérables sont par ordre de priorité sont : la formation à la conduite, le renforcement de la signalisation (feux sonores, lignes de guidage…), l’amélioration de la visibilité et lisibilité de la signalisation  ainsi que l’accroissement du nombre d’équipements de sécurité (glissières, écrans moto…).
  • Le bruit et les nuisances sonores liés à la circulation routière sont sources de nuisance pour 70% des Français. Deux actions sont encouragées pour les réduire, par 6 Français sur 10 : l’installation de murs anti-bruit le long des grands axes et le renforcement des messages de prévention à destination des conducteurs, mais également la formation à l’écoconduite.

Equipements de la route et mobilité connectée

  • La mise en circulation de véhicules équipés à la conduite a un impact important sur la sécurité routière. Pour 79% des personnes ayant répondu à l’enquête, ces véhicules nécessiteront l’adaptation et l’amélioration des équipements pour garantir la sécurité de tous sur les routes.
  • L’idée que les véhicules équipés d’aide à la conduite impliqueront l’amélioration des équipements pour garantir la sécurité de la route est très largement partagée.