Quelles sont les origines du marquage routier ?

 

Avec le développement du taylorisme aux USA, la voiture Ford T devient accessible à de nombreux américains. Mais en l'absence de Code de la Route et de signalisations routières, on observe alors une augmentation du nombre des accidents de circulation.

Les premiers exemples d’utilisation du marquage routier apparaissent à Portsmouth, Virginie en 1907 pour matérialiser les "stops" (lignes d’effet de stop). La ville de New York est la première à utiliser les marques sur chausses pour matérialiser les traversées piétonnes (passages piétons) en 1911. On doit le concept de la première ligne de marquage axial à Edward N. Hines, USA près de Détroit aux Etats-Unis en 1911. L’idée lui était venue en suivant un camion transportant des bouteilles de lait qui perdait un filet de lait sur la voie.

Parallèlement, après avoir évité de justesse un choc frontal avec un camion, la physicienne June McCaroll défendra, une idée similaire en 1917 auprès de la Chambre de Commerce locale et du Conseil de surveillance du Comté de Riverside mais sans succès. Finalement, elle prit sur elle et expérimenta sur le milieu de la chaussée avec de la peinture, une bande blanche établissant les délimitations de voies pour empêcher des accidents semblables. June McCarroll présenta son projet qui fut adopté par la Commission des Routes de Californie en décidant de peindre 3,500 miles de lignes pour un coût de 163,000 $ en 1924.

Le marquage se développa ensuite dans les autres états et  l'idée arriva en Europe au début des années 30