Pourquoi certains marquages sur la chaussée sont visibles de jour, mais quasi-invisibles la nuit alors que d’autres restent très voyants ?

 

La visibilité de nuit est assurée par la rétro réflexion. Cette dernière est assurée par la présence en surface et au sein du marquage de petites billes de verre constituant des systèmes optiques qui renvoient la lumière des phares vers le conducteur. Une mauvaise visibilité de nuit peut donc être imputable soit à l'absence de billes de verre, soit à une usure du marquage et à un défaut d'entretien.

Le coefficient de rétro réflexion de tous les marquages n’est pas équivalent. Cette disparité provient de facteurs multiples : la composition du produit de marquage et l’efficacité de son système optique, les intempéries notamment la pluie, le degré d’usure, la salissure …

Rappelons qu’en France, le seuil réglementaire minimum de rétro réflexion par temps sec a été fixé à 150 mcd.m-2.lx-1. En théorie donc, tous les marquages routiers devraient présenter un minimum de visibilité la nuit pendant leur durée de vie fonctionnelle.

Lorsqu'il pleut, la rétro réflexion des marquages traditionnels n’est plus opérante. Souvent s'ajoute un phénomène de réflexion spéculaire : la lumière des phares se réfléchit sur le sol mouillé incommodant même les automobilistes qui arrivent en sens inverse.

Pour pallier un tel phénomène et dans les régions fortement exposées aux intempéries, on aura recours à l’utilisation de différentes solutions technologiques de marquage appelées marquages VNTP pour Visibles la Nuit par Temps de Pluie (voir question : Quelles sont les technologies pour assurer la VNTP ?). Ils font l'objet de certification ou d'homologation par l'ASQUER http://ascquer.fr/

Par ailleurs, une application mal exécutée ou mal adaptée peut générer des valeurs de Rl faibles.

Par exemple, un surdosage, un sous dosage ou des billes ayant un mauvais enfoncement dans le film du produit sont des facteurs de mauvaise rétro réflexion.

 

Principe de la rétro réflexion 
Rétro-reflexion